Des chercheurs de l’institut israélien Volcani ont génétiquement modifié l’ADN de poules nommées Golda.
L’ADN est activé lorsque les œufs sont exposés à la lumière bleue pendant plusieurs heures. Cette exposition permet de stopper le développement de tout embryon mâle, tandis que les œufs des embryons de poulets femelles ne sont pas affectés par la lumière bleue et se développent normalement. Les poussins ne reproduisent pas la modification génétique, selon l’expert en embryologie Yuval Cinnamon, à la tête de l’équipe de scientifiques israéliens.
Cette découverte n’a toute fois pas pu être évaluée par des scientifiques indépendants. En effet, l’équipe du Dr Cinnamon n’a pas publié ses recherches, car elle prévoit d’obtenir une licence par le biais de sa société, Huminn Poultry, et commercialiser cette technologie d’ici « un à deux ans ».
Mais l’équipe israélienne a travaillé en collaboration avec l’organisation britannique de protection des animaux Compassion in World Farming (CIWF), dont le personnel a visité l’entreprise et suivi les recherches pendant trois ans.
Utilisée dans le cadre de cette technologie, l’édition génétique sur les animaux, qui implique le contrôle des gènes en supprimant l’ADN, est généralement plus tolérée par les législations que la modification génétique, qui implique d’ajouter de l’ADN, parfois d’une autre espèce.
Une législation est actuellement en train d’être adoptée par le Parlement britannique qui autoriserait l’édition limitée de gènes pour l’agriculture commerciale en Angleterre.