Cette nouvelle méthode utilise le sérum comme prédicteur indirect de l’efficacité alimentaire sachant qu’il existe une grande variabilité de couleur de sérums (plus ou moins jaunes) entre les animaux qui digèrent bien et ceux qui digèrent mal. Cette différence de coloration est liée à la présence plus ou moins abondante de deux caroténoïdes (lutéine, zéaxanthine), lesquels sont impliqués dans le fonctionnement intestinal et la digestion.
Un colorimètre est utilisé pour différencier la couleur des sérums sur la plage 300-600 nanomètres correspondant aux pics d’absorption des caroténoïdes. « Dans le cadre d’une sélection sur le critère digestibilité à partir de la couleur du sérum, nous avons évalué l’optimum à 492 nanomètres en tenant compte de la corrélation entre la couleur des sérums et la digestibilité, et de l’héritabilité des caroténoïdes », précise-t-elle.