- L’observance de la biosécurité est perfectible, le respect des bonnes pratiques a tendance à se dégrader au fil du temps, cela nécessite de resensibiliser de manière très serrée les éleveurs à cette problématique.
- Les dérogations à la mise à l’abri ont été attribuées de manière trop lâche et ne tenaient pas compte de la densité des élevages.
- Certains mouvements d’animaux ne sont pas répertoriés (« marché noir » à l’approche de Noël, et non déclaration par les producteurs indépendants, lesquels doivent être sensibilisés).
- Si un gros effort a été réalisé en termes de respect des règles d’hygiène et de biosécurité au niveau des équipes d’intervention en élevage, quelques foyers seraient néanmoins apparus à la suite d’une opération de vaccination et à un transfert entre un élevage de PAG et un atelier d’engraissement, avec malheureusement un fort impact en termes de diffusion du virus.
Le vétérinaire évoque également deux points critiques : la gestion des fumiers et des lisiers contaminés (comment faire ?), et la gestion de l’enquête épidémiologique réalisée le même jour que l’euthanasie des animaux (est-ce le bon moment ?).