Un nez électronique pour détecter les mauvaises odeurs

7 juin 2020 - Source : Itavi

Des tests ont été réalisés par l’Itavi en aviculture et en pisciculture, respectivement pour détecter les nuisances olfactives en bâtiment et les composés off-flavor dans les produits aquacoles.

Le « nez électronique » utilisé combine une soixantaine de nano-capteurs biochimiques. Il permet d’obtenir une signature visuelle qui est comparée à celle d’une base de données d’odeurs connues. En élevages de volailles,  le nez électronique est intéressant pour détecter les nuisances odorantes à forte intensité.

Les nuisances olfactives liées aux activités d’élevage avicoles peuvent créer des tensions avec le voisinage, voire conduire à des plaintes. Dans ces situations, les éleveurs ont besoin d‘une mesure objective de la nuisance pour se défendre et montrer l’efficacité de leurs mesures d’abattement. La méthode de référence consiste à prélever un échantillon d’air et à le faire analyser en laboratoire par un jury de nez humains. Cette dernière est coûteuse et implique un délai entre prélèvement et analyse, avec des pertes de molécules odorantes et une modification de l’échantillon. 

L’Itavi a donc recherché une alternative fiable, simple et peu coûteuse, en testant un nez électronique. Des développements pour un usage en toute situation, notamment à l’extérieur, sont nécessaires.

Source : Itavi

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