« Nous achetons vitamines et minéraux, et également du soja bio origine France pour la phase de démarrage des poulets que nous incorporons à raison de 1 à 2 % dans les formules en complément du pois, des féveroles et du chanvre », précise Dimitri. Il met en place un lot de poulets par mois, élevés dans des bâtiments mobiles type chalet ou circulaires (en tôle), au minimum pendant 84 jours (prix de vente : 11,25 €/kg TTC). Entre 25 et 60 poulets sont abattus par semaine afin d’approvisionner une clientèle composée de particuliers, petites supérettes locales, restaurateurs et grossistes. Pour les fêtes de fin d’année, il propose des poulets de 3,5 kg finis au lait bio, « c’est très proche du chapon sur le plan gustatif », assure-t-il.

Les formules alimentaires (tous les stades) sont révisées une fois par an en fonction des résultats d’analyses des céréales afin de garantir la couverture des besoins. A chaque passage du camion usine, ce sont 5 à 10 tonnes d’aliment qui sont broyées (2h30). « On n’a pas voulu se lancer dans la fabrication d’aliment à la ferme (FAF) car c’était trop chronophage (un quart temps) », explique-t-il.

Sur le plan économique, Dimitri reconnaît bien vivre de son métier les années dites normales, mais « c’est un peu plus tendu en 2021 compte tenu des conditions météorologiques que l’on a eues ». Le fait est que d’ordinaire, l’exploitation est excédentaire en céréales bio d’environ 20 à 30 tonnes, lesquelles sont revendues générant une rentrée d’argent confortable. Mais cette année : aucun excédent !