C’est un poulailler de 2 300 m2 pour 12 000 pondeuses menées en bio, construit par Le Couillard. Un espace adjacent de 200 m2 abrite salle de ramassage des œufs, un espace de stockage avec un quai de chargement, un bureau et un sas sanitaire – avec lavabo-toilette, douche, zone sale/zone propre. « J’ai choisi un sol caillebotis bien que cela nécessite plus de surface que la mini-volière sur étage, mais je l’ai privilégié pour le confort de travail, la meilleure visibilité des animaux et donc la qualité de surveillance. Du côté des équipements, j’ai choisi la simplicité : ce que je ne paye pas en matériel, je le paye en surface. »
Dans la longueur est installée une ligne centrale de pondoirs – « un nid double étage de BigDutchman, qui se ferme la nuit » –, de chaque côté, trois rangées d’alimentation et un rangée de pipettes, le tout se relevant pour facilité le nettoyage. « J’ai eu moins de 1 % de ponte au sol pour mon premier lot. J’avais bien pris soin de les encourager à rejoindre les nids pendant la première semaine en passant toutes les deux heures afin de stimuler celles qui se reposaient au sol », rajoute-t-il.
Le caillebotis est installé sur une fosse profonde de 1,10 m : « J’ai préféré faire davantage que les 90 cm habituels, souligne l’éleveur. En cas de mesures de claustrations imposées en cas de mesures sanitaires pour l’Influenza aviaire, j’aurai la capacité de stocker davantage de fientes. »
Chacun des côtés du bâtiment est aménagé en jardin d’hiver de 4,55 m de large, sur un sol en béton en contre-bas. L’ensemble est bardé en bois à claire-voie pour une meilleure intégration paysagère. L’accès aux jardins d’hiver peut être fermé par une bâche de type camion simplement installée sur un enrouleur à treuil électrique, dont le déclenchement est manuel : là aussi le coût et la simplicité ont guidé Yves-Marie Carnot dans son choix.
Au-delà, 5 ha de parcours enherbés sont répartis de part et d’autre du bâtiment, dont l’accès se fait par 10 trappes de chaque côté. Leur ouverture est déclenchée par l’automate en fonction de l’horaire défini par l’éleveur suivant la saison. « J’en suis très satisfait, les poules sont beaucoup sorties, elles adaptent leurs horaires de sorties aux températures extérieures et aux conditions météo. »