Différents paramètres sont mesurés : digestibilité des nutriments, teneur en cendres des tibias (le meilleur paramètre pour évaluer la libération du P sur une courte période), gain de poids, indice de consommation.
Cees Kwakernaak a ensuite commenté les résultats d'essais menés in vivo permettant de comparer l'efficacité de la phytase dérivée de Buttiauxella (Axtra® PHY) en poulet (deux essais) et dinde (un essai) et également à une 6-phytase dérivée de E.coli.
Premier constat : « il y a une similarité d’efficacité de la phytase chez les poussins et chez les dindonneaux », constate-t-il.
Par ailleurs, comparativement aux autres phytases testées, l’efficacité d’Axtra® PHY par unité FTU standard est significativement plus élevée pour les cendres des tibias, le gain de poids vif (effet “extra-phosphorique” de la phytase du à la réduction de l’impact des facteurs anti-nutritionnels), l’absorption du phosphore, l’EMA (énergie métabolisable), la digestibilité des AA et du sodium, et la réduction du P excrété, déclare-t-il. « Axtra® PHY est environ 2 fois plus efficace qu’une phytase “de type Phyzyme” par unité FTU standard (poulet et dindon) », ajoute-t-il.
Cees Kwakernaak suggère de nouvelles pistes d'investigation : des essais de validation en pondeuses, et aussi en poulets pour déterminer les valeurs de matrice dans d’autres contextes alimentaires (avec NSPases dans l’aliment par exemple).