Pour ce nouveau projet, les éleveurs ont fait appel à la société Masson qui propose des projets clef en main. Le bâtiment de 1 122 m² (14,58mx77m) (coque C-lines), en lumière naturelle, est entièrement automatisé, permettant une gestion à distance. La ventilation est statique avec des lanterneaux, brasseurs d’air et turbines.
La salle d’élevage de la volière A250 (Tecno) de 66 m de long est revêtue d’une dalle en enrobé à chaud (macadam), sans joints, plus facile à nettoyer et à désinfecter. Elle est divisée en trois parties, équipées de nids relevables avec chaîne. « Les nids sont configurés avec des bandes additionnelles de 35cm et une bande de 8 cm sur 2 niveaux (en haut et en bas) pour éviter les oeufs cassés. Des chariots de visite (Tecno) pour l’inspection de la salle sont positionnés dans les trois rangées » précise Jean-Marc Masson, société Masson.
A noter également dans l’équipement, des descendeurs d’œufs (Niagara) avec une soufflerie de bandes à œufs qui se met en route à chaque ramassage pour enlever la poussière et les plumes, une emballeuses de capacité 15 000/h (PS50, Prinzen), deux silos de 15 m3 avec vibreur (Tecno).
Le coût de la volière est de 750 000€ financé par un apport personnel de 30 à 45 000€ et un emprunt au crédit mutuel (sur 15 ans pour la coque et 12 ans pour le matériel). Les éleveurs ont pu bénéficier de subventions PCAE à hauteur de 72 000€ pour l’équipement intérieur, 40 000€ JA et 1 000€ de la région.
L’inauguration de ce nouveau bâtiment passée, c’est tout naturellement que les 12 500 poulettes de souche Novoponte y ont pris place fin juin 2021.
Plus d’informations dans le numéro Filières Avicoles de mars-avril 2022-04-04