Pierre Moquet (Mixscience) cite parmi les actions à mettre en œuvre :
- un bon nettoyage désinfection du bâtiment afin de réduire la pression sanitaire compte tenu de la baisse d’intégrité intestinale en période de forte chaleur
- une réduction de la densité afin de faciliter l’accès des animaux aux abreuvoirs et aux mangeoires. « Le ratio eau/aliment est égal à 2 à 20°C, à 2,5 à 26°C et monte à 5 à 37°C », précise-t-il.
- contrôler le débit et la hauteur d’eau dans les abreuvoirs et pipettes
- réduire la quantité de litière pour limiter les fermentations et la production de chaleur
- contrôler le bon fonctionnement de la ventilation (sondes de température et d’hygrométrie, flux d’air) et le matériel de refroidissement de l’air (pad-cooling, brumisation)
- soigner le démarrage pour avoir une bonne courbe de croissance et un développement précoce des organes.
« La température ressentie par les volailles est fortement influencée par l’humidité relative de l’air et la vitesse d’air, on peut adapter ces deux paramètres afin de baisser la température ressentie », ajoute-t-il. Pierre Moquet évoque également les avantages de la ventilation longitudinale et de l’effet tunnel en période de forte chaleur, que l’on accentue en privilégiant les entrées d’air du côté opposé aux turbines.