Miser sur un simple vide sanitaire n’est pas la solution pour y parvenir car les oocystes de coccidies peuvent persister jusqu’à un an dans l’environnement sous forme sporulée (forme infestante), et sont par ailleurs très résistantes aux désinfectants classiques. C’est un plan d’action global qui doit être mis en place, intégrant le respect des règles de biosécurité (changement de tenue, surbottes, sas sanitaire, pédiluve, entretien des abords, etc) afin d’éviter que les coccidies situées à l’extérieur ne rentrent à l’intérieur du bâtiment. Et pour éliminer les coccidies qui sont déjà implantées dans le bâtiment d’élevage, il recommande de déployer un protocole de nettoyage-désinfection complet et d’utiliser des désinfectants reconnus efficaces contre les oocystes de coccidies.
Enfin, il faut limiter au maximum les contacts entre les volailles et les oocystes sauvages en assurant une litière saine et épaisse, « ce qui n’est pas forcément évident avec les sols bétonnés compte tenu des quantités de litière utilisées sur le terrain », reconnaît-il. Pas facile non plus dans les élevages avec parcours extérieurs, il s’agit dans ce cas, d’éviter la formation de flaques ou de mares sur les parcours, lesquels doivent être maintenus les plus secs possible.