Amandine Piet a intégré le Gaec en mars 2023. il s’agit d’un Gaec polycultures sur 250 hectares, un élevage de bovins lait et de porc à engraisser. Avec l’arrivée d’Amandine, l’activité poule repro se greffe au Gaec avec un nouveau bâtiment construit spécialement pour l’occasion.
Après un bac CGEA (Conduite de gestion des exploitations agricoles), Amandine effectue des remplacements en canes repro « et ça m’a plu. Après j’ai enchaîné avec un certificat de spécialisation Agricole en apprentissage chez un patron qui m’a ensuite recruté pendant un an », explique Amandine Piet.
Puis rapidement naît l’envie de rejoindre le Gaec familial avec sa propre activité. Elle commence à réfléchir à son projet dès 2021. La zone géographique choisie pour l’implantation du bâtiment est exempte d’élevages avicoles dans un rayon de trois kilomètres, le lieu est idéal.
« Depuis toute petite je voulais m’installer, le goût des volailles est venu plus tard. C’est le fait que le travail soit technique et minutieux qui me plaît en volailles repro », ajoute la jeune femme. La tête sur les épaules, elle envisage déjà son avenir avec l’embauche d’un salarié à mi-temps afin d’avoir une vie à côté de son exploitation en prenant des week-ends de repos et quelques vacances.
22 500 poules repro
Avec un démarrage de son premier lot le 18 avril 2023, Amandine ne se jette pas dans le vide. Elle peut compter à ses côtés sur Josie Chouteau, technicienne poules repro chez Boyé Accouvage avec qui elle travaille. Au sein de son unique bâtiment de près de 115 mètres de long et de 28 mètres de large, elle accueille 22 500 poules repro de souche Ross 308 avec 9,5 % de coqs de souche Ross RJE.
« À partir du démarrage, il faut compter quatre semaines de transition pour que les poules pondent et que les coqs cochent. Avant d’incuber, on attend que le poids des œufs soit convenable, puis s’ensuit une période de 10 jours durant lesquels les œufs sont triés », précise Josie Chouteau. Les poules sont gardées durant 10 mois avant de partir à l’abattoir.
En 10 mois, ce sont environ 200 œufs qui seront pondus par chaque poule, « mais il est difficile de donner un nombre d’œufs fécondés sur l’ensemble », complète la technicienne de Boyé Accouvage. Les prévisions d’éclosions sont adaptées en fonction de la capacité de production du bâtiment. « Tous les œufs pondus sont payés et un système de prime est mis en place en fonction de l’éclosion des œufs », complète Josie Chouteau.