N°828 Mars 2019

5 mars 2019 - Filières Avicoles

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ECONOMIE - Marché : LDC poursuit sa stratégie d’investissement - Gestion : Valoriser son exploitation grâce aux réseaux sociaux - Les Graphes - Les brèves

FILIÈRES - Volailles de chair : Volinéo: un parc « chair » à 100 % polyvalent en 2020

- Région Aura : Signature du PAF avicole en région Aura - Envie d’Oeuf Sud-Est se développe sur la région Aura - Deux chaudières à biomasse pour Baptiste Dumoulin - Etude sur la circulation de la BI en région Aura

TECHNIQUE - Porte ouverte : Sébastien Guéret s’est réconverti - Alain Corbel suit le courant alternatif - Les brèves 

CE MOIS-CI : Valoriser son exploitation grâce aux réseaux sociaux p.20

L'EDITO 

Traçabilité validée, contrôle sanitaire peut mieux faire...

« A chaque crise- dioxine, Influenza aviaire, nous avons vu notre chiffre d’affaires augmenter, le consommateur se sent rassuré par le local et le circuit court, il a confiance », a pu observer Franck Lavigne, éleveur de volailles dans le département de l’Eure, engagé dans la vente directe à la ferme depuis une vingtaine d’années. Plus récemment, il a d’ailleurs développé en parallèle un élevage de bovins viande pour répondre à la demande de sa clientèle. Et ce n’est pas le nouveau scandale qui a marqué le début de l’année- à savoir les stocks de viande avariée d’origine polonaise écoulés dans 13 pays dont la France- qui vont lui donner tort ni ralentir ses affaires…

Heureusement, c’est dans ce genre de situations que l’on mesure tout l’intérêt des démarches de traçabilité mises en place par les filières de productions animales puisque les points de chute des marchandises impropres à la consommation ont été vite identifiés et le plus gros des volumes retiré de la vente.

En revanche, on peut s’inquiéter qu’aucun contrôle sanitaire n'ait permis de détecter les lots suspects avant leur sortie de Pologne ni leur entrée sur le territoire français. Un défaut de surveillance qui n’a pas échappé à nos dirigeants puisque la ministre française des Affaires européennes Nathalie Loiseau a de nouveau réclamé la création d’une « force européenne d’inspection sanitaire » pour mieux protéger les consommateurs.

En attendant, on peut espérer que cette nouvelle affaire profite aux filières de production françaises et encourage encore davantage les Français à s’interesser à l’étiquetage et à l’origine des produits. Si la mise en place de l’étiquetage de l’origine du lait et de la viande des produits transformés en GMS est un bon point, les professionnels en espèrent davantage et militent pour un étiquetage de l’origine des protéines animales sur l’ensemble des lieux de consommation et de restauration (cantines, restaurants, EHPAD, hôpitaux, etc.), tel que cela existe déjà sur la viande de bœuf. L’interprofession Anvol s’est associée à Inaporc pour défendre ce projet auprès des autorités compétentes.

Émeline Viénot, Rédactrice en chef

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