N°819 - Mai 2018

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FILIERES - Dossier abattoirs :Du mouvement à l’aval de la filière- Les principaux groupes volaillers en 2018- La Capag a évolué de l’artisanal au semi-automatique- Cfia 2018 : le clé en main couplé à la flexibilité- Les éleveurs Gaevol mobilisés sur le dosier du sanitaire

TECHNIQUE - Porte ouverte : Martial Bibard se spécialise dans le canard- Dans la famille Le Ny : après le fils, la fille !- Visite d’élevage : Facteurs à surveiller pour avoir de beaux coussinets– Alimentation : Bien connaître les argiles pour mieux s’en servir - Brèves techniques

CE MOIS-CI - Les tendances de consommation décryptées

emeline-nvxL'EDITO En marche pour relever les défis ! 

L’aboutissement de trois ans de travail intensif et d’un cheminement long de plusieurs décennies… La grande interprofession Volailles de chair a officiellement vu le jour le 19 avril dernier à Angers avec pour témoins, l’ensemble des professionnels de la filière.

Composée de quatre comités (Cidef-CIPC-Cicar-CIP), d’un membre spécial (Synalaf) et 15 membres organisés en six collèges (Production, Abattage, Nutrition animale, Accouvage, Organisations de production, Distribution/Restauration), elle est désormais en ordre de marche pour relever l’ensemble des défis avec à sa présidence Jean-Michel Schaeffer, président de la CFA.

Ce dernier a été avec Gilles Huttepain, vice-président de la FIA, Jean-Yves Ménard, président du CIPC et Eric Cachan, président du Synalaf, l’une des quatre chevilles ouvrières qui ont activement participé à la création de cette interprofession en collaboration avec les acteurs des filières avicoles.

Et lorsque l’on voit l’ampleur des défis auxquels l’aviculture française doit s’attaquer et l’enjeu des dossiers à défendre, on ne peut que se réjouir de cette naissance qui arrive à point nommé.

Les négociations en cours sur le Mercosur sont en effet des plus alarmantes : la Commission européenne s’apprêterait à accroître son offre d’importation de filet de poulet en provenance d’amérique du Sud bien au-delà des 78 000 tonnes actuellement négociées. Paul Lopez, président de l’Avec, évoque une menace potentielle de trois millions de poulets supplémentaires par semaine qui pourraient déferler sur l’UE avec les accords du Mercosur.

Et ce n’est malheureusement pas la seule concurrence que doivent redouter les professionnels français : l’Ukraine et la Pologne sont en effet des producteurs très compétitifs et dont une large part de la production est orientée à l’export. Sans compter l’incertitude qui règne actuellement sur la ré-affectation des quotas d’importation absorbés par le Royaume-Uni si ce dernier devait réellement quitter l’UE.

Si les leaders du secteur de la volaille français sont bien décidés à retrousser les manches pour regagner des parts de marché sur les importations, ils voient néanmoins d’un très mauvais œil les décisions politiques qui pourraient très vite ruiner leurs efforts… Il ne faudrait pas tirer à hue et à dia !

Émeline Viénot, Rédactrice en chef.

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