N°810 - Juillet-Aout 2017

A LA UNE - Rencontre : Les élevages de pondeuses s’adaptent aux attentes sociétales - Santé : La piste vaccinale, entre progrés et appréhensions - Vie des entreprises - Les Gens - Les brèves
ECONOMIE - Marché : Le label rouge aux abonnés presents - Gestion : Disposer des bons indicateurs de pilotage - Les graphes - Les brèves
FILIERES - Volailles de chair : Le Gad réalise des tests sur l’alimentation - Oeufs de consummation : Cecabroons ponte revendique “un optimisme réaliste” - Palmipèdes gras : Jean-Michel Preuilh défend la production autarcique - Dossier label : Le Synalaf doit communiquer sur ses atouts - La filière de Loué investit massivement - Avenir plutôt serein pour les éleveurs de Challans - Le retard des aides pénalise le Syndicat du Charolais - Vey élève des volailles Label Rouge IGP du Velay
TECHNIQUE - Matériel : Désinfection en continu en élevage de volailles - Un robot pour enrayer la ponte au sol – Management : Gagner 5 à 7 points d’IC par la gestion des pododermatites - Les brèves
L'EDITO - Evolution...
Les lignes bougent dans le domaine des productions animales… Un peu partout en Europe mais aussi outre-Atlantique, le niveau qualitatif des modes de production et des produits tend à être revu à la hausse sous la pression de ce que l’on nomme les “attentes sociétales” et aussi ne le cachons-pas des associations de défense des droits des animaux.
Les professionnels des filières de productions animales sont invités par les sociologues à apporter des réponses alternatives concrètes aux pratiques et thématiques sujets à controverses plutôt que de tenter de les légitimer ou d’en évaluer l’acceptabilité sociale.
Les économistes préconisent d’entamer un dialogue avec la société sur la façon d'élever les animaux et de les mettre à mort, mais aussi l'impact sur les milieux naturels, la santé humaine, et sur les modèles de développement de l'élevage. Les consommateurs nourrissent en effet des exigences en termes de taille d'exploitation, de bien-être animal, de modes de production (en filière œufs notamment), de baisse des antibiotiques et des phytosanitaires notamment.
Si ces évolutions apparaissent de prime abord favorables aux productions dites de qualité comme le label Rouge ou le bio, elles posent néanmoins question aux acteurs de ces filières. Et plus particulièrement à la filière Label Rouge dont les ventes ne connaissent pas une aussi belle dynamique que le bio. A la dernière assemblée générale de l’interprofession Synalaf, qui fêtait ses 50 ans en 2017, on s’est d’ailleurs clairement interrogé sur la stratégie à adopter face à l’augmentation de la concurrence qualitative. Parmi les pistes évoquées, l’une des actions à engager serait de davantage communiquer sur les atouts du Label Rouge et aussi d’élever encore le niveau des engagements.
Émeline Viénot, Rédactrice en chef.