N°798 - Juin 2016

A LA UNE - Vie des entreprises Sirugue, 60 ans d'expertise en nutrition animale. La Lohmann Brown Lite arrive sur le marché français. Alltech : un laboratoire hightech d'analyses mycotoxines en Europe. Les Brèves Avifaf : 1er outil d'aide à la formulation en aviculture. Une appli smartphone pour le bien-être des poulets.ECONOMIE - Coopérative Terrena : tenace en 2015, ambitieuse pour 2016. Région La filière pondeuse dans la nouvelle région Aura. Gestion Sécuriser les transmissions immobilières avec la SCI.FILIERES - Volailles de chair Créer de la valeur en RHD, mode d'emploi. Gaevol Ouest Océan propose Trio’ Flex, un concept d’élevage « dinde ». Le syndicat du Charolais recherche des bâtiments. Œufs de consommation Avril : « un groupe qui croit en l’œuf ! »TECHNIQUE - Porte ouverte Nouvelle vie pour cinq anciens Louisiane. Erwann, éleveur 100 % dinde, montre l’exemple ! Bruno Groussin, motivé par la dinde. Un projet de 15 000 repros né d’un coup de foudre. Un bâtiment de pointe pour une aviculture de précision. Santé/Prévention Un probiotique bien apprécié en élevage de pondeuses bio. Santé intestinale et consommation d'eau en dinde. L’eau au cœur d’une gestion sanitaire durable. Mesurer, contrôler, anticiper pour réussir dans vos élevages. Matériel Un système d’abreuvement extérieur pour PAG. Brèves techniques Mycoplasme synoviae : une enquête terrain.EmelineL'EDITO - L'eau, parlons-en !D’un point de vue digestif, boire une eau insalubre ne réussit à personne, certains d’entre vous adeptes de l’international en auront peut être fait l’expérience… Les volailles n’échappent pas à la règle !Or, si le plus souvent, les analyses bactériologiques effectuées au niveau du sas sanitaire témoignent d’une eau potable, c’est loin d’être toujours le cas en bout de ligne… Une dérive qu’il ne faut pas prendre à la légère sachant que les volailles ingèrent en moyenne 1,8 fois plus d’eau que d’aliment. Les caractéristiques physico-chimiques sont aussi importantes : pH, dureté ou encore présence de fer en quantité élevée influencent la prolifération des bactéries au niveau du tube digestif.Mais certains éleveurs n’ont pas mis en place de traitement de potabilisation de l’eau dans leur élevage, d’autres ne prennent pas toujours le temps de vérifier l’efficacité du traitement, d’autres encore, faute d’avoir reçu les bons conseils, n’ont pas forcément choisi le traitement le plus approprié par rapport aux caractéristiques physico-chimiques de leur eau.Parfois, c’est l’hygiène des canalisations et la présence de biofilms qui posent problème. Pour information, les bactéries qui composent ces biofilms sont en concentration beaucoup plus forte et sont plus agressives que celles retrouvées couramment dans la litière, elles sont capables de coloniser très rapidement le tube digestif. Là encore, il existe aujourd’hui des solutions efficaces pour s’en débarrasser, des protocoles de nettoyage-désinfection qui ont fait leurs preuves, voire des traitements de potabilisation de l’eau qui évitent leur formation.Le type de matériel d’abreuvement et son entretien, la réalisation de purges régulières ont également une influence sur la qualité d’eau de boisson des volailles.Bref, il existe aujourd’hui toute une expertise et un savoir-faire à mettre en œuvre lorsqu’on parle de qualité d’eau en élevage.

Emeline Vienot, rédactrice en chef.

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