Tristan Poincloux : il croit en la compétitivité de la filière française et construit un quatrième bâtiment ! 

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Tristan Poincloux, nous l'avions rencontré pour la première fois en 2012 alors qu'il était encore technicien pour Huttepain Aliments (LDC). Depuis, il s'est installé en volailles de chair avec trois bâtiments de 1525 m² à La Chapelle-Hullin (49) avec LDC. Et il entend bien ne pas s'arrêter en si bon chemin… !

Tristan Poincloux 4« J’ai toujours eu la volonté de m’installer dans l’aviculture. Tout a commencé lorsque j’ai trouvé une parcelle d’environ 6ha support d’une exploitation abandonnée depuis plus de 40 ans, isolée de tous tiers à plus de 500 mètres, proche d’un axe routier important et surtout située à moins de 60 km de 3 abattoirs du groupe LDC. Après en avoir fait l'acquisition en 2012, j'ai obtenu une autorisation d'exploiter pour 151 500 animaux équivalents, et le 1 avril 2014 je me suis officiellement installé », raconte Tristan Poincloux. Aujourd'hui, à 28 ans, il dirige son exploitation aux côtés de sa compagne, Laëtitia, qui l'a rejoint en 2016 en tant que salariée. « Elle m'a beaucoup soutenue depuis le début de mon parcours, elle est encore aujourd'hui un soutien quotidien, tant moral que technique et organisationnel. À deux, on est plus fort ! »

S'il s'est installé en volailles de chair, c'est avant tout parce qu'il croit en cette production. « C'est une question d'affinité avec la technicité de la production, mais aussi avec les rotations rapides. On n'a pas le temps de s'ennuyer. Rien n'est simple, il faut avoir l'œil partout et tout le temps, mais c'est un métier tellement passionnant."

"J'ai confiance en l'avenir de la consommation mondiale de volailles, et aussi en la compétitivité de notre production française. Il faut y croire, et voir dans les 40% d'importation de poulet de chair dans notre consommation un défi à relever. Avec une dose de volonté politique, nous pouvons réussir ! »

Tristan Poincloux 3Malgré le soin qu'il a apporté sur ses différents choix à travers l’emplacement du site, l’absence d’épandage (compostage à 22 km du site) ainsi que l’intégration visuelle de l’exploitation, il a malheureusement dû se frotter aux attaques d'une poignée d'opposants qui ont contesté son projet d'élevage. Une procédure juridique est d'ailleurs en cours. Pour autant, il n'a jamais baissé les bras et vient de déposer le permis de construire du 4ème bâtiment. Si tout va bien, ce nouveau projet pourrait voir le jour fin 2017. « Nos premiers bâtiments sont équipés d’une ventilation longitudinale avec extraction haute. Satisfait de la plupart de nos choix, le prochain poulailler (1800 m²) ressemblera beaucoup aux trois premiers et nous permettra de prendre un salarié à temps partiel afin de faciliter la pointe de travail que représente les vides sanitaires ».

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