Marianne Duval envisage déjà la construction d'un second bâtiment

Après avoir travaillé pendant 12 ans en GMS au Super U de Mayenne, Marianne Duval a choisi de donner une autre orientation à sa carrière.

Maman de trois enfants âgés de 12, 9 et 3 ans : « je voulais changer de métier pour réussir à concilier plus facilement ma vie de famille avec mon travail », explique-t-elle, désireuse de pouvoir accorder plus de temps à ses enfants, « être plus disponible quoi ! »Un mari qui travaille dans le secteur des travaux publics, des amis ou du moins un entourage issu du milieu agricole, une sensibilité à l’aviculture : il n’en fallait pas moins à Marianne pour contacter la CAM 53 en vue de construire un bâtiment à La Bazouge des Alleux en Mayenne. Elle se souvient bien : « c’était à l’occasion d’une porte ouverte début 2015. J’y ai rencontré le technicien Didier Jézequel qui m’a expliqué la faisabilité de mon projet ». Une étude de rentabilité a ensuite été réalisée, avec un prévisionnel sur la marge PA, les charges fixes/variables, l’amortissement, etc.

Un an et demi plus tard, le 7 avril 2016, démarrait le premier lot. Avec un BTA en poche depuis la fin de ses études, la jeune éleveuse a bénéficié, pendant la réalisation des travaux de construction, de deux journées de formation recommandées par les équipes techniques de la CAM : l’une sur la vaccination, l’autre sur les opérations de nettoyage et de désinfection.Aujourd'hui, si son mari lui vient en aide aux moments des vides sanitaires pour nettoyer et curer les bâtiment, c'est seule qu'elle gère un poulailler de 1 350 m². La gestion de ses lots impose de consacrer beaucoup de temps au démarrage, mais ensuite Marianne prévoit en moyenne 3h de présence au sein de son bâtiment chaque jour : « Une heure et demie le matin, une heure et demie l'après-midi », précise-t-elle.

« La souplesse que permet cette organisation du temps de travail est pour moi un véritable avantage et me donne la possibilité d'être aussi présente auprès de mes enfants. Je n'ai de compte à rendre à personne, je vais à mon rythme : je considère que c'est à l'heure actuelle une grande chance ! »

Pour son projet, l'éleveuse a investi 355 000 euros. Elle a bénéficié d'une aide de la CAM et du PCAE (bâtiment BEBC). La BPO lui a accordé un prêt sur 15 ans.Un an après le démarrage de son activité, Marianne est prête à poursuivre le développement de sa production. Propriétaire de cinq hectares de terres agricoles depuis trois ans, elle peut d'ores et déjà envisager la construction d'un second bâtiment...

→ Témoignages de l'équipe technique, descriptifs des équipements, détails des investissements, etc. : retrouvez l'intégralité de cet article dans l'un des prochains numéros de Filières Avicoles.

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