Des brebis aux volailles pour alléger le travail

Benoît Hay a pris la décision d'étoffer son activité volaille de chair grâce à la construction d’un second poulailler de 1 765 m² aux dépens de son cheptel de brebis. Le nouveau bâtiment a accueilli 13 000 dindes. La demande d’autorisation est en cours afin d’accueillir des poulets.
« Quand j’ai repris la ferme familiale voilà 20 ans j’avais un cheptel de 500 brebis, suite à la construction du premier poulailler en 2008je suis passé à 300 brebis. Avec la construction du second, j'en ai conservé seulement une centaineafin d’entretenir les prairies naturelles (30 ha)et de valoriser les abords de rivières », détaille Benoît. Ce dernier travaille en partenariat avec Bellavol depuis 2008.
« Même en pleine période d’amortissement, je dégage un meilleur revenu horaire aujourd’hui que lorsque je n’avais pas de volailles », confie Benoît. « Devenir aviculteur m’a également permis de dégager du temps en automatisant l’élevage et en employant de la main-d’œuvre, plus facile à trouver en aviculturesur le secteur qu’en production ovine. J'y ai recourspour le ramassage, la vaccination, le lavage », poursuit-il.
Deux lots de dindes ont déjà été mis en place, « sur le premier lot, les mâles ontmalheureusement été affectés par l’histomonose, j’ai été accompagné par Tony Aubineau, technicien de chez Bellavol et le laboratoire vétérinaire. Tout s’est bien passé concernant le lot suivant », détaille-t-il, avant d'ajouter : « avoir un lot affecté par ce parasite a un coût financier et surtout affecte le moral ».
Un hangar de stockage de paille et de matériel a été construit à moindre coût, en partageant les frais de construction avec une entreprise installant des panneaux photovoltaïques.
Un soin particulier a été apporté aux aménagements paysagers, Benoît fait partie de la démarche Nature d’Éleveur expliquant le bardage en imitation bois.
Concernant le choix de ses équipements, Benoît a suivi les conseils de l’installateur (Boissinot Élevage) et du constructeur (Éts Griffon), corroborés par son technicien.
Maëva Jégou
Retrouvez l’intégralité du reportage en détail dans un prochain numéro deFilières Avicoles.