Christian Maisons : conserver un outil de travail rémunérateur

Christian Maisons, nous l'avions rencontré en 2010, alors qu'il venait d'achever un projet de rénovation de grande ampleur de ses bâtiments. Il était alors le tout premier éleveur à être équipé de l'Avitouch sur l'Iphone.
Depuis, il a engagé une seconde phase de travaux de rénovation. En commençant par le poste « éclairage ». Ses bâtiments étaient équipés de néons classiques. Compte-tenu du montant de sa facture énergétique, il a conscience qu'il est nécessaire d'investir dans des éclairages led. « C'est certes un coût au départ, mais dans le cadre du plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations, la Région Centre apporte une aide financière aux éleveurs pour encourager ce genre d'investissement », rappelle-t-il.
Toujours dans un souci de réduction de ses charges, Christian réfléchit actuellement à faire évoluer son système de ventilation en optant pour des ventilateurs progressifs. Pour l'heure, ses bâtiments fonctionnent encore en ventilation dynamique transversale avec des trappes Kan'air (Tuffigo), mais il souhaiterait utiliser une technologie plus récente qui lui permette de gagner en précision dans la gestion de ses lots. « L'essentiel est notre marge finale. Cela passe par un suivi attentif et rigoureux de l'indice de consommation. Là, le poste ventilation est d'autant plus important que l'indice de consommation est sujet à des variations en fonction de sa qualité. »
Concernant l'usage de son boîtier de régulation, il veut tout faire pour optimiser au maximum ses fonctionnalités. Depuis qu'il a été installé en 2010 sur l'exploitation de Christian à Dampierre-sur-Blévy (28), l'Avitouch est doté de nouvelles fonctionnalités. La pesée d'aliment de l'exploitation sera ainsi bientôt reliée au boîtier de l'éleveur, autant que les pesons pour la pesée des volailles.
Objectif : conserver un outil de travail performant, compétitif et rémunérateur.
Il faut dire aussi que Christian a aujourd'hui 60 ans. « L'heure est donc venue pour moi de préparer mon départ à la retraite, et de penser à la transmission ! » Il envisage en effet de s'arrêter de travailler d'ici les deux prochaines années. Et c'est son fils qui reprendra la ferme. Aujourd'hui en activité sur une autre structure, il prendra progressivement la suite de son père pour que la transmission se passe dans de bonnes conditions.