Alexandre Plu : il construit un quatrième bâtiment

Souvenez-vous, en septembre 2012, Filières Avicoles ren- contrait Alexandre Plu dans la Sarthe. Il gérait alors 3 900 m² de surface de production et une station Vali'd. 4 ans plus tard, il poursuit le développement de ses activités.
En effet, toujours installé à cheval entre les communes de Tennie et Saint-Symphorien, Alexandre a signé pour un quatrième bâ- timent ! Déjà aux manettes de trois outils de production de 1 300 m² chacun et d'une sta- tion de compostage Vadi'd, il se sentait prêt à agrandir son exploitation. « Aujourd'hui, comme la rentabilité de mon atelier existant est au rendez-vous, je peux lancer une nouvelle tranche d'investissement pour un 4ème poulailler sur un autre site », explique-t-il. « Et puis ma station de compostage est dimensionnée pour fonctionner avec un bâtiment supplémentaire. Dès sa construction, j'avais anticipé l'extension de mon exploitation et prévu une certaine souplesse. Je me trouve d'ailleurs toujours avec un casier vide, je ne travaille pas en flux tendu. »
Ce quatrième bâtiment permettra l'embauche d'un salarié sur l'exploitation d'Alexandre Plu, et lui apportera un soutien de plus dans le management de ses activités.
Poulet, dinde, pintade, caille : si Alexandre Plu élève différentes espèces de volailles de chair par intermittence, en fonction de la demande et du marché, c'est bien avec la dinde qu'il se sent le plus familier. « Certes d'un point de vue technique, élever de la dinde demande encore plus de rigueur et de précision qu'en poulet de chair par exemple, mais je préfère travailler sur des durées d'élevage plus longues. Et puis les marges sont supérieures, ce n'est pas négligeable. »
« Le virus de l'Influenza Aviaire, nous sommes tous concernés. Bien sûr, personne est à l'abri. Mais en tant qu'éleveur, nous discutons beaucoup entre nous des questions sanitaires, et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour li- miter les risques et protéger nos élevages. À commencer par l'appli- cation des mesures de biosécurité imposées. Il revient surtout aux médias de communiquer correcte- ment auprès du grand public afin de rassurer le consommateur. Car c'est bien lui, le consommateur, qui fera la pluie et le beau temps en fin de compte, c'est lui qui achète. »