Quels sont les points à anticiper avant de se lancer dans l’aviculture ?
La question principale à se poser serait comment optimiser au mieux son temps de travail.
On peut considérer qu’un bâtiment de 2000 m2 en volaille de chair représente environ 600 heures annualisées, avec des pics de temps de travail lors des vides sanitaires. A titre comparatif l’activité pondeuse est environ deux fois plus chronophage puisque l’on estime qu’à investissement quasi équivalent dans un bâtiment de 12000 poules plein air ou de 9000 poules bio, il faut compter de 1100 à 1200 heures annualisées.
Autre point important, la construction d’un atelier d’élevage peut permettre d’occuper un salarié de la ferme ou justifier l’embauche d’un salarié pour compléter son temps de travail.
Quelles sont les clés de la réussite selon vous ?
Pour moi, la réussite d’un élevage tient à la rigueur sanitaire, la rigueur technique et au suivi des conseils des OP.
Quelles sont les trois principales raisons qui poussent des exploitants agricoles à développer une activité avicole ?
Les raisons qui reviennent le plus souvent sont :
- avoir une source de revenus complémentaire : la viande blanche a le vent en poupe et offre une source de revenu relativement stable.
- la vie de famille : la gestion d’un élevage avicole se concilie bien avec une vie de famille. On voit souvent des femmes d’agriculteurs quitter leur emploi pour revenir sur la ferme grâce à la construction d’un atelier en volaille. Ce sont souvent des projets de vie de famille.
- la non-dépendance à son outil de production : aujourd’hui, de nombreux aviculteurs ont des bâtiments équipés et connectés, ce qui facilite grandement leur suivi au quotidien.