UGPVB œufs dénonce le refus des GMS d'aider les producteurs

Les représentants de l'Union des Groupements des producteurs de Viande de Bretagne (UGPVB) dénoncent le refus des GMS d'aider les producteurs.
"Le bien-être animal, la santé sont de vrais sujets de société actuels. Cela n’échappe pas aux distributeurs enclins à s’arracher au quotidien les consommateurs à grands renforts de communication", indique Yves-Marie Beaudet (UGPVB)."En œufs, si leurs engagements médiatiques successifs est une réponse à la mouvance anti-cages, leurs annonces ne sont pas moins une réelle opportunité d’affirmer auprès des consommateurs, leur prise en compte des préoccupations sociétales avec le seul objectif de gagner des parts de marchés et de renforcer leurs marges."Il poursuit : "le chiffre d’affaires annuel de la vente d’œufs par les centres de conditionnement aux GMS est de l’ordre de 500 millions d’euros alors qu’en sorties de caisses, ces mêmes œufs leur génèrent une recette d’un milliard d’euros sans la moindre intervention sur le produit. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes."
L’UGPVB Œufs appelle tous les distributeurs à concrétiser rapidement leur participation au plan d’aide aux producteurs via le "Contrat Sociétal d’Avenir". Il en va de l’adaptation de l’offre à leurs exigences !
Pour rappel, face aux annonces successives des distributeurs d’abandonner à court terme toute distribution d’œufs de cages, la profession, via le CNPO, s’est fixée l’objectif de produire, à l’horizon 2022, 50 % d’œufs en alternatifs (non cage) nécessitant la conversion de 9 millions de places d’élevages."Après la mise aux normes bien-être 2012 très coûteuse (1 milliard d’€), cette décision représente un besoin d’investissement nouveau colossal (0.5 milliard d’€) que les producteurs, soucieux de s’adapter au marché, ne peuvent assumer seuls. Face à ce constat implacable, la profession travaille, depuis fin 2014, à la mise sur pied d’un projet de "Contrat Sociétal d’Avenir" reposant sur plusieurs piliers dont celui de l’accompagnement des éleveurs à l’adaptation de leurs élevages."