« Une grande proportion de citoyens européens se préoccupent du bien-être animal et considèrent que ce critère pourrait impacter leur acte d'achat », a déclaré Norbert Lins, eurodéputé et président de la Commission de l'Agriculture et du Développement Rural du Parlement européen.
Une législation sur l'étiquetage bien-être animal doit donc, selon lui, être mise en place et appliquée afin d'assurer les citoyens européens des normes de bien-être animal et de leur application.
« Je suis moi-même en faveur d'un étiquetage mais les coûts supplémentaires liés aux normes bien-être et à l'étiquetage ne doivent pas être supportés seulement par les éleveurs mais par l'ensemble de la chaîne. Les efforts faits par les éleveurs doivent être reconnus par les distributeurs et les consommateurs. Tous ces points devront être débattus dans la stratégie de la ferme à la table », déclare-t-il.
Pour Carlos Terraz, président d'Erpa, il ne fait aucun doute que le modèle d'élevage de volailles rurales avec accès à l'air libre et à taille réduite, apporte le meilleur niveau de bien-être animal. S'il est bien conscient du mouvement qui s'opère actuellement en faveur d'un étiquetage bien-être, il pose lui aussi un certain nombre de conditions à sa mise en œuvre :
- il doit être cohérent avec les modes d'élevage existants sur le terrain,
- il doit reconnaître les différents niveaux de bien-être animal pour chaque système de production,
- les volailles doivent avoir un accès à l'extérieur et pas seulement à un jardin d'hiver.