Poulehouse avait créé une « maison de retraite » pour poules pondeuses en Haute-Vienne, pour leur éviter l’abattoir.
La start-up travaillait avec des producteurs de pondeuses plein air qui ne pratiquent ni l’épointage et ni le broyage des mâles. En contrepartie, les œufs étaient vendus un euro pièce. En quatre ans, Poulehouse en a vendu 10 millions.
Après cinq ans d’activité, Poule House s’est vue réclamer le paiement de factures par le groupe ONE (Oeufs Nord Europe), qui s’occupait du conditionnement et de l’expédition des œufs, alors qu’elle s’apprêtait à lever entre 1,2 et 1,4 million d’euros par le biais d’une collecte de fonds. « Ils (ONE) ont réclamé l’argent qu’on leur devait, justement au moment où nous n’avions plus d’argent », a indiqué Fabien Sauleman, le fondateur. La start-up a alors été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Rouen.
Selon le fondateur, une quinzaine de personnes vont être licenciées et la ferme de 16 ha située à Coussac-Bonneval (Haute-Vienne), qui étaient recueillies les poules après leur séjour en élevage, va être vendue. La société cherche de nouveaux adoptants pour ces 25 000 poules.