N°802 - Novembre 2016

A LA UNE - Evènement : A 40 ans, le Sna veut sortir de l’ombre… Rencontre : La filière chair, unie et ambitieuse pour l’avenir - Vie des entreprises : Le pôle volaille de Terrena devient Galliance - ABCD et Karéa deviennent Cocotine - Un nouveau directeur général pour le groupe Duc - Les Gens - Les Brèves.
ECONOMIE - Marché : Bilan comparatif de la filière volailles françaises - Gestion : Volaille chair : facteurs clés de réussite économique - Les Graphes - Les Brèves.
FILIERES - Volailles de chair : Le poulet au Space : coloré ou classique « alourdi » - L’accouvage dinde recrute au Space ! - La sélection canard se concentre !
TECHNIQUE - Visite d’élevage : Partenariat franco-belge entre couvoir et éleveurs - Dossier litière : Un panel de litières en volailles de chair - Des miettes de paille distribuées automatiquement - La menue-paille comme litière alternative - Mi sciure-mi copeaux pour la SARL Avicor - Les anas de lin, matériau encore méconnu - Guillaume Lamier a choisi le miscanthus - Cosses de sarrasin, balles de riz, chènevotte, ils ont testé… - Brèves techniques : Les brèves du Space
L'EDITO - Les défenseurs du bio. La dernière édition du Sial a pleinement confirmé les nouvelles attentes sociétales : ce sont aujour- d’hui des produits équilibrés, sains, respectueux de l’environnement et des animaux qui sont tout particulièrement recherchés, en plus de la pra- ticité et des qualités gustatives. Le « bio », qui s’inscrit dans ces nouvelles tendances de consommation, connaît aujourd’hui un suc- cès croissant, et trouve auprès des politiques d’ardents défenseurs. Ainsi récemment, dans une déclaration datée du 24 octobre 2016, 10 eurodéputés de différents horizons politiques, ont exigé une meilleure valorisation des produits biologiques dans les restaurations collectives. A l'origine de l'initiative, Eric Andrieu, vice-Président de la Commission de l'Agriculture du Parlement européen, pour qui « l'accès à une alimentation saine et accessible au plus grand nombre devrait être une priorité de l’Union européenne. » Les 10 eurodéputés demandent aux États membres « d'atteindre, à l’horizon 2020, l’objectif de 30 % de produits biologiques, issus d’achats locaux, régionaux et de circuits d’approvisionnement courts, dans les commandes de restauration collective administrative. »
Dans leur déclaration, les eurodéputés appellent en outre la Commission euro- péenne à « accroître les moyens en faveur de la conversion et du maintien des agriculteurs dans l’agriculture biologique », ainsi qu’à œuvrer dans ce sens avec les États membres dans la mise en œuvre de la PAC.
Une autre de leurs exigences est de rendre obligatoire dans les établissements scolaires l’origine biologique concernant les fruits et légumes et le lait, et de pro- mouvoir des achats locaux ou régionaux, et les circuits d’approvisionnement courts.
Voilà qui va dans le sens des acteurs de la filière bio tels que Initiative Bio Bretagne (IBB), très actif sur le terrain et les réseaux sociaux, et qui dévoilera le nom et le logo de sa marque partagée d’identification des produits Bio et Bretons le 24 novembre lors de la 3ème édition de la journée de rencontres professionnelles dédiées à la filière Bio en Bretagne.
Émeline Viénot, Rédactrice en chef.