Leur prochain projet : pousser les pignons de 30 mètres !

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Souvenez-vous, c'était dans la Manche, sur la commune des Chéris, que nous avions fait la connaissance de Nathalie et Pierrick Dallain début 2013. Ils inauguraient alors leurs deux bâtiments de 1 500 m². Depuis ils ont continué à investir sur leur exploitation.

Et si au moment de la porte ouverte, en février 2013, la station de compostage Valid n'était pas encore terminée, elle l'a été quelques mois après. Située à 400 mètres d'un des trois poulaillers que compte l'exploitation, elle fonctionne aujourd'hui à plein régime.Depuis, les éleveurs ont investi dans un hangar de stockage qui leur permet de stocker de la paille broyée pour l'année (échange paille/compost). Après avoir longtemps géré leurs bâtiments avec une litière de copeaux de bois, ils ont préféré la paille qui présente d'autres qualités selon eux. Ils se fournissent notamment auprès d'autres agriculteurs locaux, à qui ils échangent leur compost ou le vendent.

« Nous avons aussi fait l'acquisition d'une pailleuse spéciale Silofarmer qui a la particularité de pouvoir épandre sur une largeur de huit mètres », expliquent-ils.

Un véritable gain de temps et un vrai confort dans la gestion de leur exploitation pour ces éleveurs qui gèrent aujourd'hui 4 350 m² de surface de production, et qui en souhaiteraient 900 m² de plus !En effet, après avoir pris la décision d'arrêter leur production laitière, ils ont choisi d'optimiser au maximum leur autorisation d'exploiter. C'est pourquoi ils ont lancé un projet d'extension de leurs deux récents bâtiments. Si le permis de construire n'est pas encore déposé, la ddpp a, dans l'immédiat, déjà donné un avis positif. Si tout va bien, les pignons pourraient ainsi repoussés de 30 mètres. Sur 15 mètres de large, les deux poulaillers se grandiraient alors de 450 m² chacun. « Plus on fait grand, moins ça coûte cher ! » Telle était leur devise en 2013, toujours d'actualité en 2017 :

« d'un point de vue économique, l'investissement est moindre par rapport aux retombées d'un pareil projet. »

Les équipements resteront inchangés, les lignes d'alimentation et d'abreuvement simplement allongées, et le nombre de matériels adapté à la nouvelle surface de production.D'un point de vue technique, les éleveurs insistent sur l'importance d'être vigilants, présents et attentifs aux besoins des animaux. « Nous travaillons avec du vivant, tout peut vite basculer », affirme Pierrick, pour qui la notion de « travail en équipe » est primordiale. Car « on a beau faire le maximum en élevage au sein de nos bâtiments, nos résultats sont tout de même étroitement liés aux performances des autres maillons de la filière. Couvoirs, fournisseurs d'aliments, équipes techniques et sanitaires : nous sommes tous sur le même bateau, et devons tous travailler main dans la main pour atteindre les meilleurs résultats possibles. Et si malheureusement l'un des maillons faillit, tous nos efforts en tant qu'éleveur peuvent vite tomber à l'eau. Il faut en avoir conscience ».
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