Éleveurs et équipes de Maïsadour, distributeurs, restaurateurs, élus… tous les acteurs de la filière volaille de chair du Sud-Ouest étaient invités le 10 juin à fêter le retour de leurs poulets sur les étals. L’événement, organisé dans le plus strict respect des gestes barrières sur l’exploitation de Bernard Tauzia à Campagne, éleveur de volailles label Rouge à Campagne dans les Landes et élu à la présidence du Synalaf, avait une saveur d’autant plus agréable, qu’un arrêté publié le jour même, autorisait de nouveau l’accès à l’extérieur des animaux d’élevage. Au pays du poulet Liberté, rien n’aurait pu faire plus plaisir à la profession.
Après deux vagues successives en 2015-2016 et 2016-2017, la France a été confrontée à un nouvel épisode d’influenza aviaire hautement pathogène en décembre 2020. Dans le Sud-Ouest, où le virus a fait des ravages, les éleveurs de volailles ont été contraints d’arrêter les mises en place au mois de janvier. Elles n’ont pu reprendre que le 19 mars dernier.
« Chez Maïsadour, nous estimons avoir perdu 8 millions d’animaux, volailles et canards confondus, qu’ils aient été abattus ou non remis en place », indique le président de la coopérative, Michel Prugue. C’était 3 millions lors de la première épizootie et 9 millions durant la deuxième.
