Les importations de viandes de poulet progressent de 4% en 2016

En 2016, en totalisant près de 1 840 milliers de téc, la production indigène de volailles de chair toutes espèces confondues serait quasiment stable par rapport à 2015.
L’évolution depuis 2015 varie selon l’espèce : stable pour le poulet, en progression pour la dinde (+ 5%) et en forte baisse pour le canard (- 10%).
Au cours de la même période, le solde du commerce extérieur de viandes et préparations s’est aggravé en volume (546 milliers de téc exportées contre 600 milliers de téc importées).En particulier, le déficit commercial des viandes de poulet a plus que doublé en glissement annuel. Ainsi, les exportations de viandes de poulet se sont réduites de 10%, soit 45 000 téc de moins : + 8 500 téc vers l’Union européenne et - 53 500 téc vers les pays tiers, notamment le Moyen-Orient (- 31 500 téc). Dans le même temps, les importations de viandes de poulet progressent de 4%, soit + 20 000 téc, dont 17 000 téc depuis l’Union européenne et 3 100 téc depuis les pays tiers, notamment depuis le Brésil (+ 2 100 tec). Les épisodes de grippe aviaire qui ont touché le canard à gaver en 2016 ont également pour conséquence une progression des importations de 25%. En 2016, la consommation apparente de viandes de volailles, calculée par bilan provisoire, augmenterait de 4,4%. Elle progresserait pour le poulet et la dinde (+6% et + 4%), mais reculerait pour le canard (-9 %).