« 2 000 tonnes, c'est l'équivalent d'un mois et demi de production à l'échelle nationale, soit 14 % des volumes annuels », poursuit-il. Il faut donc impérativement réduire la voilure pour assainir la situation, mais cela prend du temps... Depuis mai 2019, les mises en place ont été revues à la baisse : -10 % en septembre par rapport à 2018, - 15 % sur les mois d'octobre-novembre-décembre, soit une baisse de 10 % sur le total de l'année. « Nous avons encore six mois difficiles à vivre », prévient-il.
En cause, le retour massif des magrets de canard sur le marché après deux ans d'absence liés aux épizooties d'Influenza aviaire qui ont touché le Sud-Ouest de la France. Et aussi la situation à l'international avec une augmentation de la concurrence hongroise et polonaise (canards Pékin, mulards, filets d'oie) notamment sur le marché allemand, l'un des débouchés historiques pour le canard de Barbarie français (40 % de la production).
Au sein de Volinéo, différentes mesures ont été mises en place pour permettre aux éleveurs de passer le cap difficile, dont la polyvalence pour ceux qui en ont la possibilité.
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