Le groupe agroalimentaire l’a annoncé ce mardi 13 avril 2021. « On souhaite devenir leader des solutions végétales au service des transitions, qu’elles soient alimentaires, environnementales ou agricoles », déclarait le directeur général, Jean-Philippe Puig. Un virage qui passe par la cession des activités dans le porc et l’œuf, pesant près de 500 millions d’euros sur les 5,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires du groupe. Dès l’an dernier, le groupe avait évoqué les « lourdes pertes » de sa filiale Matines et souligné « l’urgence de transformer notre modèle », encore largement tourné vers l’élevage en cages qui n’a plus les faveurs des consommateurs.
Prévue dans les six prochains mois, la cession concerne deux sites de transformation de viande de porc et six sites de conditionnement d’œufs et la fabrication d’ovoproduits de la marque Matines, Brugnens (Gers), Chalamont (Ain), Plaintel (Côtes-d'Armor), Auneau (Eure-et-Loir), Naizin (Morbihan) et Ambrière les vallées (Mayenne).
La marque s’approvisionne auprès de 277 éleveurs de poules pondeuses, et emploie environ 270 personnes. Les futurs acquéreurs ne sont pas encore connus. Le groupe a affirmé « ne pas être dans l’urgence au niveau de ces cessions ».