Le projet prévoit la reprise de la totalité des 435 salariés du site actuel. « De la crise de la Covid, nous retenons la nécessité pour nos filières de valoriser l’ensemble des pièces animales. L’équilibre a été difficile a réaliser avec la fermeture de certains marchés. Nous avons engagé une réflexion sur de nouveaux modes d’équilibres avec des produits plus élaborés pour atteindre un meilleur équilibre financier. Notre futur site d’Ancenis saura répondre à cette demande : nous avons porté un accent particulier sur le rendement matière afin de valoriser chaque gramme de protéine grâce à des choix de technologies spécifiques", explique Alain Le Floch, directeur général de Terrena.
L’optimisation des conditions de travail et l’ergonomie des postes ont été des axes privilégiés dans la conception de l’outil. Celui-ci sera également doté de technologies de dernière génération pour une meilleure prise en compte du bien-être animal avec deux innovations significatives : un quai d’attente des volailles fermé et parfaitement ventilé ainsi qu’un tunnel d’anesthésie au CO2 en lieu et place de l’actuel procédure d’anesthésie électrique. L’ouverture de cet abattoir, dont le coût d'investissement s'élève à 43 M€, est prévu en 2022.