LDC propose une reprise partielle des activités de Doux

Le Groupe LDC annonce avoir déposé une offre de reprise partielle des actifs et des activités du Groupe Doux dans le cadre d’une conciliation ouverte avec la société. Cette procédure doit donner lieu à une décision du Tribunal de Commerce prévue début avril.

Ce plan prévoit, en ce qui concerne LDC, la reprise de 298 salariés et 203 reclassements de proximité au sein du Groupe LDC. 60 M€ seront investis dans le cadre de ce plan.

A Châteaulin, le plan prévoit la construction d’un nouveau site industriel d’abattage et de découpe de volailles dédié aux marchés industriels (PAI) et de la restauration. Dans cette perspective un investissement industriel de 55 M€ est programmé.

A l’horizon 2020, le site emploierait 250 collaborateurs pour une capacité d’abattage de 400 000 poulets par semaine.

Par ailleurs, l’ancien site serait loué au principal client du Groupe Doux, Almunajem, pour la gestion des activités « surgelé » dédiées au grand export, métier historique du site.

Le projet de reprise présenté par LDC prévoit également la reprise du site de produits élaborés de Quimper et de l’intégralité de ses salariés. Un investissement de 5 M€ est programmé afin de renforcer la compétitivité du site sur les marchés internationaux.

Sur les activités amont le plan prévoit le maintien des activités et des éleveurs en Bretagne comme en Vendée. En Bretagne, le plan prévoit la création d’une société mixte dont les actionnaires (LDC Amont, Almunajem, Triskalia, Terrena et Région Bretagne) assureront les approvisionnements.

En Vendée, Terrena et LDC ont conclu un accord portant sur la reprise de la totalité des activités aliment et de ses salariés. Tous les éleveurs pourront être accueillis dans les organisations d’élevage des deux Groupes.

Enfin, dans l’hypothèse de la fermeture du site de Chantonnay, le Groupe LDC s’est engagé à offrir à l’ensemble des salariés du site un poste sur des unités de la société Arrivé Maître Coq (filiale du Groupe LDC) implantées dans un rayon de moins de 25 kilomètres.

Dans un communiqué, la FNSEA affiche son soutien en faveur d'une solution française. « " Les offres concertées du groupe LDC, du groupe Saoudien Al Munajem, de la société des volailles de Plouray et de Terrena constituent une bonne nouvelle pour les éleveurs du groupe Doux et une bonne nouvelle pour la filière. Elles pourraient lui donner un nouveau souffle, tourné vers la reconquête du marché français, tout en maintenant un débouché export, à condition que des solutions soient trouvées pour l’ensemble des producteurs concernés ", a déclaré Christiane Lambert, présidente de la FNSEA.

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