Pour accroître sa présence sur le marché, la filière est en cours de redémarrage après la baisse des mises en place de pintades de -9 % en 2022 par rapport à 2021 dans le contexte de l’influenza aviaire.
Les pintades font ainsi progressivement leur retour dans les élevages : les mises en place sont en hausse de +2 % sur les sept premiers de l’année, comparé à la même période en 2022. L’Itavi projette même une production en hausse de +7,5 % sur l’année 2023 comparé à 2022. De plus, la tension sur les coûts de production faiblit, ce qui devrait se répercuter sur les prix de vente aux consommateurs.
Une campagne de communication pour relancer la consommation
Selon un sondage publié par l’interprofession, la pintade réunit 68 % de Français consommateurs et ceux qui n’en consomment pas confient tout simplement ne pas y penser (42 %), ne pas en trouver facilement (25 %) ou ne pas savoir la cuisiner (22 %). Trois leviers que les professionnels comptent bien actionner, notamment en hissant la pintade en haut de l’affiche pour 3 ans dans le cadre d’un programme européen d’information.
On retrouvera ainsi la pintade chez 5 000 bouchers cet automne. De leur côté, les écoles de cuisine reçoivent actuellement les invitations à participer au 1er « Trophée Pintade des Jeunes talents » conviant leurs étudiants à créer des recettes sur le thème de la Street Food. Les actions vont ensuite s’enchaîner en France, en Belgique, en Allemagne et aux Pays-Bas avec des présences sur les salons de la restauration hors domicile, un site internet actualisé, de nombreuses publications sur les réseaux sociaux, etc.