« Avec l’Influenza aviaire, tous les deux ans en moyenne, la vente d’animaux est interdite sur les marchés et les foires (en zone humide). Avec la Covid-19 qui s’est rajoutée, il n’y a eu aucune foire agricole en 2020. C’est un gros manque à gagner car nous ne réalisons pas les mêmes marges sur les foires que lors des ventes aux grossistes et aux particuliers. 2021 ressemble en tous points à 2020 avec peu de perspectives sur l’ouverture des foires agricoles, juste un espoir de réouverture des marchés locaux après l’épisode d’Influenza aviaire », témoigne Sébastien Dupuy, éleveur de volailles dédiées aux marchés et à la vente aux particuliers à Montbrison (42).
Les particuliers ont un peu compensé la perte d’exploitation avec une augmentation de 20% de leurs achats en poules pondeuses. Hors confinement, des dépôts de volailles ont eu lieu dans les jardineries, et pendant le confinement, des livraisons à domicile. « Mais c’est beaucoup d’organisation pour très peu de volumes », confie-t-il.