Ce coût représente 65 % du coût de production d’une volaille. Électricité, gaz, gazole non routier, engrais, coût des bâtiments, main d’œuvre ne sont pas en reste. Sans compter sur l’épidémie d’influenza aviaire qui n’avait jamais atteint ces niveaux de propagation et qui fragilise la filière.
La situation actuelle et les conséquences de la guerre en Ukraine ne sont pas de bon augure. Ce terrible conflit pour la population ukrainienne, a déjà des conséquences pour les éleveurs français. Des problèmes d’approvisionnement entrainant une nouvelle augmentation des matières premières rajoutent un impact supplémentaire que le coût alimentaire qui d’après les projections devrait prendre +44,7 % d’ici juin. L’énergie représentait 40 % des charges variables et près de 5 % du coût de production en 2020. Une hausse de 40 % de l’énergie représente pour un éleveur de poulets ayant 2400 m² de surface de production une facture supplémentaire annuelle d’environ 9 300 € !