L’Itavi : 50 ans au service des filières

1968 – 2018. « 50 ans, l’âge de la maturité et de la sagesse ! » s’est exclamé Jean-Michel Schaeffer, président de l’Itavi, de la CFA et d’Anvol, la récente interprofession volailles de chair, en ouvrant au Space, en présence de nombreux professionnels, la réunion-anniversaire de cet institut technique plus que jamais au service des filières avicoles, cunicole et piscicole.
Outre l’occasion de retracer les principales étapes de son parcours et de saluer l’apport des anciennes équipes qui ont façonné sa personnalité actuelle et contribué à la montée en puissance de son expertise, cet anniversaire a permis de préciser le rôle joué par l’institut au service des différentes filières. Et aussi de montrer comment cette interface entre la recherche fondamentale et le « terrain », évolue pour continuer à améliorer la compétitivité et la biosécurité des différentes productions tout en répondant à l’explosion des demandes sociétales en matière d’agriculture durable, d’économies d’énergie et de bien-être animal.
Anne Richard, directrice de l’Itavi, a tout d’abord souligné la spécificité de l’institut. Un institut technique de taille modeste avec ses 45 collaborateurs dont une trentaine d’ingénieurs, malgré la multiplicité des espèces animales concernées dans son périmètre d’activité. Et d’ajouter que l’Itavi présente la particularité de travailler sur toute la longueur des filières, par exemple pour celles de la volaille, de l’accouvage jusqu’à la transformation des viandes de volailles. De plus, précise-t-elle, ce ne sont pas de petites filières : elles pèsent un chiffre d’affaires de 4,9 milliards d’euros à l’amont, et de 11 milliards à l’aval, et représentent plus de 18 % des productions animales françaises. C’est donc particulièrement important qu’un travail de recherche et de vulgarisation soit effectué dans les différents domaines qui relèvent de l’expertise de l’Itavi. Et ce, d’autant que l’ensemble de ces filières génère quelque 120 000 emplois dont 40 000 en amont, et valorise 7 % des surfaces de céréales françaises, soit près de 600 000 hectares.
Gérard Le Boucher