L’étiquetage de l’origine impacte peu les choix de consommation

Les consommateurs veulent connaître l’origine des produits, mais l’étiquetage de l’origine n’a quasiment pas changé les comportements d’achat. C’est ce que révèle une étude publiée par l’interfilière (Cidef, CIPC, Cicar).

Cela fait maintenant dix-huit mois que les industriels ont l’obligation d’indiquer l’origine des viandes (pays de naissance, d’engraissement et d’abattage) sur les produits élaborés qu’ils commercialisent sur le territoire national.

Ainsi dès septembre 2017, plus de 90 % des produits élaborés (comportant plus de 8 % de viandes) disposaient d’une indication de l’origine (ou d’une mention équivalente), principalement parce que les initiatives privées étaient déjà nombreuses et variées avant la mise en œuvre du décret.

Pour autant, si une grande majorité des consommateurs (70 à 80 %) souhaitent connaître l’origine, la présence de l’indication n’a qu’un faible rôle dans le choix du produit, et n’a quasiment pas modifié le comportement des acheteurs.

Les critères principaux sont le prix, la DLC, la marque. Seules les viandes et charcuteries ont l’origine en 5e critère. En cause, une compréhension difficile des mentions d’origine, ce à quoi elles correspondent et une confusion entre les mentions (Origine France, Transformé, Né élevé abattu, Collecté, etc.).

Filières Avicoles - Formules d'abonnement

AU CŒUR DES ÉLEVAGES ET DE LA TRANSFORMATION

● L'actualité forte et les données économiques de chaque filière
● De nombreux reportages en élevages et dossiers thématiques
● Les conseils des meilleurs experts en technique et en gestion

Profitez d'une offre découverte 3 mois