Le Premier ministre s’est voulu rassurant sur le soutien financier de l'État pour indemniser les préjudices subis par l'ensemble de la filière et sur les délais de mise en place de ces indemnisations.
Le Cifog a également pu porter sa demande de création d'un Groupe de Travail sur le sujet de la vaccination composé de tous les acteurs concernés : laboratoires, scientifiques, administrations, vétérinaires et professionnels. Il s'agit d'étudier toutes les données relatives à cette solution qui ne peut être immédiate mais qui doit être une piste de travail et qui ne doit pas mettre en péril l'ensemble des filières avicoles.
De plus, le Cifog a demandé à ce que le Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation procède à la mise en place, comme en 2017, d'un Groupe de Suivi régulier sur l'évolution sanitaire (évolution des foyers, opérations de nettoyage et de désinfection et conditions de remise en production...) ainsi que sur le suivi des indemnisations,...
Enfin, le Cifog a réaffirmé sa détermination à défendre l'élevage en plein air, qui fait partie de l'ADN de la filière Foie Gras, tout en confirmant le devoir de mettre les animaux à l'abri en période à risque. En effet, de l'avis des scientifiques, en période à risque, la mise à l'abri de tous les animaux pour les protéger d'une contamination par les oiseaux sauvages est une nécessité temporaire et ne remet absolument pas en cause la pratique de l'élevage en plein air. Ainsi, l'accès au parcours reste une priorité, quel que soit le modèle de production.