Influenza : de nouvelles mesures de biosécurité

Publiées le 1er septembre, 13 nouvelles mesures viennent renforcer le plan de biosécurité contre l’Influenza aviaire. Une règlementation qui s’adresse à l’ensemble des détenteurs de palmipèdes gras, mais également aux vétérinaires, professionnels de l’aviculture et aux animaleries possédant des volailles de basse-cour.
— Les professionnels doivent faire valider leurs chartes, cahiers des charges, et guides de bonnes pratiques par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Les documents validés sont publiés au Journal Officiel.
— La proximité des basses-cours (ou autres oiseaux captifs) doit être prise en compte lors de la rédaction du plan de biosécurité.
— Les professionnels qui élèvent des volailles repros doivent détailler et partager leur plan de biosécurité avec les unités de production en aval.
— Les éleveurs de palmipèdes reproducteurs ou futurs reproducteurs doivent effectuer des dépistages virologiques au minimum une fois par an entre mars et juillet, et avant tout transfert des volailles.
— Ces éleveurs doivent faire des dépistages sérologiques, avant tout transfert de volatiles élevés en plein air en cas de risque (même modéré) de contamination par l’IA.
— Les aviculteurs dont l’élevage a précédemment été touché par l’IA doivent réaliser un dépistage virologique sur les oiseaux 21 jours après la mise en place, et pour chaque unité de reproduction.
— Le plan de circulation des véhicules doit être signalé.
— Les roues, les bas de caisse et le hayon des véhicules doivent être décontaminés à l’entrée et à la sortie du site.
— Les parcours plein air doivent être entretenus.
— Les mangeoires et les abreuvoirs des palmipèdes doivent avoir un « toit » qui peut être nettoyé et désinfecté sur place.
— Le vide sanitaire est de 14 jours pour les élevages en bâtiment et de 42 jours pour ceux en plein air.
— Le lisier, les fientes et le fumier sont assainis avant épandage (60 jours pour le lisier et les fientes sèches, 42 jours pour le fumier mis en tas et exposé à sa propre chaleur), et sur l’exploitation.
— Les volailles détenues en animaleries qui détiennent des unités de production ont un plan de biosécurité.
Des fiches pédagogiques détaillant ces mesures sont proposées par l’Itavi sur le site :