Le virus avait été identifié une première fois en élevage le 26 novembre au sein d’une exploitation de la commune de Warhem (Nord) où 160 000 poules pondeuses étaient élevées en bâtiment. Quatre autres cas ont depuis été confirmés dans ce même département. À chaque cas en élevage, les animaux sont abattus.
Au 8 décembre, la France comptait cinq foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (en élevage, neuf cas en faune sauvage, trois cas en faune sauvage captive et trois cas en basses-cours, selon le ministère de l’Agriculture.
La préfecture du Nord a pris jeudi de nouvelles mesures de protection sanitaire : dans une « zone de surveillance » de 10 km autour des foyers, des visites vétérinaires et des prélèvements seront réalisés et la chasse des gibiers d’eau et des gibiers à plumes est interdite, indiquent les autorités dans un communiqué.
Cette zone s’étend sur plus d’une trentaine de communes, dans la région la plus septentrionale du département du Nord.