L’accord commercial entre l’Union européenne et l’Ukraine avec des droits de douanes nuls a été reconduit pour un an le 6 juin dernier. Celui-ci concerne les œufs et la viande de volaille, alors que le blé, le maïs, le colza et le tournesol n’ont été reconduits.
Cet accord permet à des industriels d’importer des œufs au détriment de la production locale française, avec des produits n’ayant pas les mêmes exigences que les produits européens, alors même que la filière s’apprête à investir dans la mise en place de l’ovosexage à la demande de l’État.
La CFA demande donc au ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire Marc Fesneau d’activer la clause de sauvegarde afin d’empêcher la poursuite des importations à droit nul et sans limite de volume dans le cadre de l’accord commercial entre l’Union européenne et l’Ukraine renouvelé pour un an.
Le syndicat dénonce également « les industriels français qui commercialisent des œufs étrangers, et de ce fait ne soutiennent pas les progrès réalisés par la filière Œufs de France en réponse aux attentes sociétales en matière de bien-être animal ».