Malgré la crise sanitaire, France Poultry, filiale française du groupe saoudien Al-Munajem, annonce des résultats positifs à l’issue de son premier exercice (fin mai 2018 à décembre 2019).
« Nous avions prévu au moment de la reprise de l’abattoir de Doux, au tribunal de commerce de Rennes, une perte de quelques millions d’euros mais finalement, nous clôturons avec des chiffres légèrement positifs », se félicite François Le Fort, président de France Poultry.
Les ventes (152 000 tonnes) sont ainsi supérieures de 27 % par rapport aux prévisions et le chiffre d’affaires (231 M€) est 35 % plus important que prévu.
Un bilan positif essentiellement dû à un développement des marchés dans la zone du Moyen-Orient (principale zone d’exportation du groupe) et l’acquisition de nouveaux marchés en Chine, où la société française exporte des pattes de poulets.
La nouvelle stratégie du groupe s’attacha aussi à adapter le volume de production aux capacités de vente, à valoriser la marque Doux à l’étranger, à travailler en flux tendu pour éviter le stockage et à valoriser des produits (viscères, pattes, etc.) jusque-là traités en sous-produits.
France Poultry n’envisage pas de s’agrandir mais poursuit ses stratégies de développement à l’international. Dans les années à venir, elle n’exclut pas de racheter des parts de Yer Breizh pour devenir majoritaire. Cette société sœur de production de volailles qui regroupe 150 éleveurs, a déjà pour client presque exclusif France Poultry.
Source : Le Télégramme