Même chose pour les « omelette », « crème anglaise », « île flottante » et autre « mayonnaise », quand les œufs sont remplacés par des substituts à base de végétaux. À partir du 1er octobre 2022, il ne sera plus possible d’utiliser des dénominations traditionnellement associées à des produits d’origine animale pour promouvoir des produits végétaux. Les « denrées fabriquées ou étiquetées » avant cette date pourront toutefois être commercialisées jusqu'au 31 décembre 2023 au plus tard.
Les filières animales se félicitent de cette avancée, mais demandent néanmoins au gouvernement d’aller plus loin, en portant le dossier à Bruxelles. « Il est nécessaire d’élargir cette mesure au niveau européen, et également d’envisager des mesures législatives ou réglementaires analogues pour protéger les dénominations animales par rapport aux aliments artificiels de synthèse », souligne le CNPO dans un communiqué.