La responsabilité d’Eureden vis-à-vis de la Société (la RSE) s’est vue renforcée avec la crise sanitaire qui a rappelé avec force le sens de sa mission. Une responsabilité à court terme tout d’abord, afin de répondre aux enjeux immédiats d’une production alimentaire de qualité, du maintien de l’emploi tout en préservant la santé des collaborateurs.
Mais d’autres défis se présentent : les transitions déjà engagées vont s’accélérer. Avec une préférence pour les circuits courts, le regain de vitalité du « made in France », un développement du bio, et plus et globalement une alimentation qui regagne de la place dans les foyers français.
Avec la crise économique qui s’annonce, l’un des enjeux majeurs pour les marques du groupe sera de rester accessible alors même qu’elles s’engagent avec l’ensemble du groupe dans une transformation profonde qui vise à préserver les ressources tout en offrant une meilleure valorisation aux productions agricoles.
Pour relever ces défis sociétaux et contribuer aux objectifs de développement durable, Eureden a bâti sa politique RSE autour de cinq piliers :
- L’engagement coopératif et social
- L’agriculture plurielle et durable
- L’alimentation de qualité pour tous
- Le respect de la planète
- Le développement des territoires
Par ce nouvel engagement, le groupe se fixe trois objectifs sociaux et environnementaux :
- La santé et la sécurité des collaborateurs
- Le développement de solutions alternatives aux produits phytosanitaires
- Le développement d’énergies renouvelables
Ces cinq piliers sont déclinés en une quinzaine d’indicateurs de performance qui seront contrôlés chaque année par un organisme indépendant, dont trois sont déterminants pour les conditions financières du nouvel emprunt.
En janvier dernier, Eureden avait déjà mis en place un certain nombre de mesures concrètes telles que :
- La démarche « Cultivons autrement » qui s’emploie à réduire l’usage de produits phytosanitaires). L’objectif est de multiplier par 2 les surfaces cultivées avec ces solutions d’ici 2025.
- L’amélioration du bien-être animal avec notamment l’arrêt de l’élevage des poules en cage d’ici 2025
- Le développement d’énergies renouvelables
Concernant le bien-être animal, un plan d’action portant sur cinq espèces (porc, poules pondeuses, volaille de chair, bovins et vaches laitières) est en cours d’élaboration pour engager l’ensemble des éleveurs dans une démarche de progrès.
L’ensemble du groupe cessera par ailleurs de produire et d’utiliser des œufs provenant de poules en cages d’ici 2025 au plus tard. Ce seront alors 100 % des élevages qui seront en mode alternatif. Pour accompagner cette transition vers l’alternatif et cette démarche pour le bien-être animal, Cocotine (marque de la branche Oeuf d’Eureden) a développé un code 2 « mieux-être animal ». Il s’agit d’un élevage de poules au sol amélioré qui offre des conditions de vie plus adaptées aux comportements spécifiques des poules avec notamment la mise en place d’un préau et l’enrichissement du milieu (l’environnement des poules doit être riche en stimulations et offrir l’opportunité d’exprimer une grande diversité de comportements). Le code 2 « mieux-être animal » a été développé avec l’ONG Welfarm qui est partenaire d’Eureden pour l’élevage de volaille.