Ce décret qui annonçait une première expérimentation sur la période de janvier 2017 à décembre 2018 avait été prolongé une première fois jusqu'au 31 mars 2020. Il rend obligatoire l'indication de l'origine du lait (si le produit final en comprend au moins 50%), et de la viande (sur tous les produits en comportant plus de 8%) utilisés comme ingrédients dans les produits transformés. Cette expérimentation visait ainsi à donner aux consommateurs davantage de lisibilité dans leur acte d'achat.
Plus de deux ans après son lancement, cette expérimentation affiche un bilan positif puisqu'elle a permis de répondre à une demande croissante du consommateur qui souhaite toujours plus de transparence sur l'origine de son alimentation. JA et la FNSEA désirent désormais que cette obligation s'étende à tous les produits et toutes les filières.
Par ailleurs, les syndicats demandent le déploiement de cette expérimentation à tous les pays de l'Union européenne pour une action renforcée et harmonisée en faveur de la transparence. C'était d'ailleurs l'objectif de l'initiative citoyenne « Eat Original Unmask your food », pour une généralisation de l'étiquetage de l'origine des produits, dont l'objectif a largement été atteint en récoltant plus d'un million de signatures. La balle est désormais dans le camp de la Commission européenne.