La Commission européenne a publié en janvier dernier un projet visant à assouplir les normes permettant aux consommateurs d’identifier les modes d’élevage des volailles.
« Sur ce point, un compromis a été trouvé. Nous sommes rassurés par les récentes déclarations de la Commission européenne qui semble désormais s’orienter vers un maintien de la protection des mentions valorisantes concernant les élevages « plein-air » ou « sortant à l’extérieur » tout en permettant d’intégrer plus de flexibilité sur la mention « extensif – élevé à l’intérieur » », a déclaré son président Jean-Michel Schaeffer.
La filière s’est en revanche dite très inquiète sur les initiatives de la Commission européenne en termes de bien-être animal.
Face à la montée en puissance des importations, la filière en appelle au soutien du Gouvernement, en France en et Europe. « L’Union européenne doit cesser d’accorder de nouveaux contingents d’importations à bas coût et intégrer des clauses miroirs aux accords en cours, afin que les volailles proposées sur le marché français répondent à des exigences identiques, à celles imposées aux éleveurs du territoire », poursuit le président.
Par ailleurs, l’interprofession sollicite un meilleur contrôle de l’obligation de l’étiquetage de l’origine des volailles en magasin et en restauration ainsi que son élargissement aux produits cuisinés et élaborés.