Le SNA a mis en place une Charte Bien-être animal (BEA). "Cette démarche est conduite en lien avec le bureau de la Protection animale que nous rencontrons à intervalles réguliers pour lui faire part de nos travaux comme nous nous y étions engagés", précise Louis Perrault, président du Syndicat national des accouveurs.

Le principe de cette charte est simple : emmener tous les adhérents, quelle que soit l’espèce, vers l’amélioration de leurs pratiques,une meilleure prise en compte du BEA au couvoir dans un premier temps, puis dans les élevages de reproducteurs et futurs reproducteurs. "Et comme certaines entreprises ont pris de l’avance et/ou que tous ne progressent pas au même rythme, nous avons prévu une charte à 3 niveaux, dont le premier qui se veut volontairement accessible à tous sera audité en même temps que le volet sanitaire à partir du 1er janvier 2018", annonce-t-il.

Ce premier niveau porte sur trois points : un engagement de la Direction, un référent BEA pour l’entreprise, et des équipements conformes à la réglementation européenne sur le BEA.

Le deuxième niveau, la charte de bonnes pratiques au couvoir, vient d’être validé par notre conseil d’administration et peut faire partie de l’audit à partir du 1^er janvier 2018. Comme pour le volet sanitaire, l’audit sera réalisé par un auditeur externe et l’agrément délivré par une commission composée de vétérinaires, responsables qualité, et de représentants des accouveurs, de l’Anses, de la DGAL et de l’Itavi. "Il est fondamental pour nous que la DGAL participe à nos travaux et suive l’évolution de nos deux démarches, sanitaire et Bien-être animal », insiste-t-il.