Sur ces critères, 17 premiers projets seront proposés à la commission permanente, vendredi 20 décembre. Ils concernent l’installation ou la rénovation de bâtiments d’élevage de poulets lourds, dont la Région souhaite développer la production.
Pour ce faire, la Région a établi un cahier des charges précis sur l’impact environnemental et le bien-être animal. Le document prévoit une limitation de la taille du bâti ainsi que des aménagements conformes au label « Better Chicken Commitment » (lumière naturelle, densité moins forte, perchoirs). En outre, une gestion maîtrisée des effluents et composts azotés, en particulier dans les bassins versants algues vertes, est un critère déterminant dans l’attribution des aides régionales.
La subvention accordée dans le cadre du dispositif est plafonnée à 50 000 €, et jusqu’à 70 000 € dans le cas d’une installation en tant que jeune agriculteur. Désormais, cette aide est accessible à tout demandeur, qu’il soit issu de l’élevage standard, certifié, sous label ou en agriculture biologique, dans un souci de transformation de l’ensemble de la chaîne.
Cette enveloppe doit permettre à des professionnels de moderniser ou de lancer leur activité grâce à la construction, aux normes environnementales, d’un bâtiment d’élevage de 2 000 m² maximum sur une exploitation dont la surface totale ne peut dépasser 5 000 m² après réalisation du projet.
L’enveloppe prévoit également d’expérimenter la déconstruction d’anciens bâtiments.