En mars, les volumes de volailles abattues en Bretagne progressent de 17 % par rapport à ceux de février mais régressent de 3,4 % par rapport à ceux de mars 2022.
Entre les premiers trimestres 2022 et 2023, la baisse est de 2 % en poulets, 6,4 % en poules de réforme et 13,8 % en dindes.
La demande en oeufs coquille reste importante, mais l’accumulation de jours fériés rend l’offre ponctuellement plus importante : les industriels en profitent pour faire baisser les prix. Ainsi, la TNO (tendance Nationale Officieuse) synthèse moyenne mensuelle s’établit en avril à 16,48 € les 100 oeufs, en progression de 1 % par rapport à mars et supérieure de 29 % à son niveau déjà élevé d’il y a un an et de 135 % à son bas niveau d’avril 2021. Pour l’oeuf destiné aux casseries, la moyenne mensuelle de la TNO industrie s’établit en avril à 2,240 €/kg, en repli de 2,8 % par rapport à mars, mais supérieure de 25 % à celle d’avril 2022. Avec des cotations en baisse pour les céréales et les tourteaux, les indices de coût des aliments calculés par l’Itavi diminuent pour toutes les espèces. En avril, par rapport à mars, ils reculent de 4,1 % pour le poulet standard et pour la dinde et de 3,6 % pour la pour pondeuse. Sur un an les baisses sont respectivement de 12,1 %, 12,6 % et 11,9 %. Concernant la grippe aviaire en Bretagne, sans nouveau cas confirmé depuis le 2 mars, seule demeure, début mai, dans les Côtes-d’Armor, une zone de surveillance (rayon de 10 km) autour de la commune de Saint-Connan.
La France envisage une campagne de vaccination contre l’influenza aviaire à l’automne, ce qui suppose en parallèle, d’intenses négociations internationales afin d’éviter que des pays tiers envisagent des embargos sur la viande de volaille ou la génétique avicole.