Installé en 2022, Raphaël Collet, jeune éleveur du pays de Loudéac (22) a racheté à son père deux bâtiments de poules pondeuses et 8,5 ha de terres. Son père a gardé l’atelier porcin pour les trois années avant son départ en retraite.
Raphaël gèrera donc seul les deux bâtiments de pondeuses. « J’étais en réflexion sur mon projet d’installation depuis fin 2020 », retrace le jeune éleveur. « Je ne voulais plus de cages pour plusieurs raisons : afin de répondre aux attentes des consommateurs et parce que les banques n’auraient pas suivi avec des bâtiments code 3. De plus j’avais envie de travailler avec un système volière. Les conditions de travail ont été mon premier critère de choix, avant le nombre de poules », détaille-t-il.
Avant 62.000 places en cages étaient réparties entre les deux bâtiments. Désormais, Raphaël Collet élève 48.000 poules, 27.500 en code 2 et 20.500 en code 1. « Il n’y a pas que le nombre de poules qui fait le revenu », estime Raphaël. « Il faut plutôt raisonner en terme de valorisation des œufs et d’efficacité économique », ajoute-t-il.
Pour ce faire, il entend travailler sur la longévité des poules pour les garder jusqu’à 90/95 semaines d’âge. Il va aussi installer deux trackers, espérant ainsi couvrir 30% de ses besoins en électricité. L’éleveur a fait le choix d’une organisation semi-libre. Ses œufs sont achetés par Cocorette et il fait ses propres choix génétiques (Lohmann) et d’aliments (Garun - la Paysanne).